Comment faire un test de paternité ?

De nos jours, pour vérifier si un enfant est bien l’enfant d’un homme, il est nécessaire de réaliser un test de paternité. De quoi s’agit-il ? Plus de réponses sura ce sujet dans ce qui suit.

Qu’est-ce qu’un test de paternité ?

Un test de paternité n’est autre qu’une analyse médicale dont le but est d’établir le lien génétique entre un enfant et le père biologique. Cet examen ne demande pas d’examiner la mère, seul le père et l’enfant sont concernés sauf si l’établissement de la paternité intervient lorsque l’enfant n’est pas encore né. Aujourd’hui, pour qu’un test de paternité soit légal, il faut que le juge le demande. Une personne, c’est-à-dire, le présumé père peut refuser de se soumettre au test si le juge ne l’y est pas soumis. En effet, en France, ce genre de test ne peut avoir lieu que si le juge le demande dans le cadre d’une procédure judiciaire bien définie : établissement de filiation, contestation de paternité, etc. Ce qui n’est pas le cas dans les autres pays où les gens peuvent solliciter le test à titre particulier (Canada, USA, Suisse, etc.). Voilà pourquoi, les tests en ligne sont illégaux et ceux qui les pratiquent peuvent écoper une peine de prison et le paiement d’une amende conséquente pouvant aller jusqu’à 15.000 euros. En outre, seul l’enfant du père présumé peut demander cet examen d’ADN. De ce fait, aucun autre individu ne peut le demander comme les héritiers de celui-ci, un membre de la famille (sœur, frère, mère, etc.). De nos jours, le test peut aussi être réalisé dans le cadre d’une enquête sur un crime. En effet, il permet d’identifier un corps, reconnaître un coupable (viol, meurtre, vol, etc.).

Faire le test de paternité

La réalisation de ce test en toute légalité doit passer par la saisine du juge du tribunal de grande instance. L’intervention d’un avocat est aussi nécessaire. Le juge procède d’abord à l’étude de toutes les preuves relatives à l’affaire dont il est saisit. Il doit d’ailleurs entendre toutes les parties concernées. Par ailleurs, ce test ne peut être possible que si la demande déposée est recevable. Dans la mesure où il autorise le test, le consentement écrit du présumé père est aussi requis. Ce dernier est en droit de refuser de le faire. Cependant, il doit présenter un motif valable au juge en apportant également des preuves.
En outre, deux techniques peuvent être utilisées pour faire le test de paternité : soit celle consistant à comparer les sangs de l’enfant et du père présumé, soit celle qui sert à identifier les empreintes génétiques. La seconde méthode est ce qu’on appelle test ADN. Pour être sûr des résultats, il faut que le test ait été fait dans un laboratoire agréé en France. D’ailleurs, il appartient au juge de désigner le laboratoire. Les prélèvements sont ensuite réalisés pour récupérer les échantillons à analyser : le plus souvent, on utilise la salive pour faire le test. En effet, on peut y trouver des cellules contenant des molécules d’ADN dedans. Ce mode de prélèvement dans la bouche est appelé frottis buccal. En outre, le père présumé est vraiment le père biologique de l’enfant si les résultats affichent 99.99% de ressemblances génétiques.

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