Les services à la personne : un secteur en plein essor !

Le secteur des services à la personne est en plein essor depuis quelques années. Ceci regroupe un grand nombre de métiers. Ces derniers peuvent s’exercer directement auprès des particuliers. Mais, il est aussi possible de travailler au sein d’une entreprise, ou encore de devenir un travailleur indépendant.

Pourquoi la branche « services à la personne » marche bien ?

Différents facteurs ont contribué au développement du secteur des services à la personne. D’abord, il y a l’allongement de la durée de vie, ainsi que le vieillissement de la population française. Tout cela engendre une augmentation des offres d’emploi dans le secteur. Ensuite, il y a l’émergence de nouveaux modes de vie. Par exemple, de nos jours, les personnes malades ou les seniors préfèrent rester vivre aussi longtemps que possible dans leur domicile. Ils recrutent pour cela des professionnels qui peuvent les aider. Pour mieux encadrer le secteur du service à la personne, différentes mesures ont également été prises afin de développer et professionnaliser ces activités d’aide à domicile. Parmi celles-ci, citons la création du chèque emploi-service.

Panorama des métiers du secteur aide à la personne

L’aide à domicile est le métier phare du service à la personne. Derrière ce terme se cachent deux types de métiers. D’un côté, on trouve l’employé à domicile et de l’autre l’accompagnement éducatif social ou AES. L’employé à domicile effectue les services domestiques, c’est-à-dire les activités liées à l’entretien de la maison. Ceci comprend le ménage, le linge, les courses et les repas. L’employé à domicile peut aussi être sollicité pour effectuer des démarches administratives, aider lors d’une sortie, etc. Un niveau CAP ou BEP suffit pour effectuer ce travail.

S’il effectue les mêmes tâches, mais, au service de personnes fragiles comme un individu (enfant ou adulte) atteint d’un handicap, on l’appelle plutôt AES. Cette fois, il faut suivre une formation spécifique pour devenir accompagnant éducatif et social. Celle-ci dure 12 ou 18 mois et est sanctionnée par le DEAES ou Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social. En plus d’aider la personne pour qui il travaille à effectuer les actes de la vie quotidienne, l’AES lui fait également bénéficier d’une vie sociale. En d’autres termes, son intervention a un impact sur le bien-être de la personne. C’est donc un métier social.

L’intervenant à domicile peut aussi offrir son assistance auprès d’enfants. Dans cette catégorie de métiers, on trouve par exemple les métiers de nounou à domicile, d’assistant maternel et d’employé au pair.

Enfin, on trouve les métiers qui consistent à apporter son assistance auprès des adultes. Ceci regroupe les métiers comme les gardes-malades, les auxiliaires de vie, etc.

Le service à la personne : des métiers exigeants

Pour exercer un des métiers du secteur, il faut disposer de certaines qualités. Le secteur des services à la personne requiert notamment un savoir-être, de la motivation, une maîtrise de soi, un goût du service, ainsi qu’un grand sens des responsabilités et un grand sens du relationnel. Intervenir auprès d’une personne fragile dépendante exige aussi de la discrétion, de la patience, de la résistance nerveuse, de la psychologie, et de l’empathie. Il faut comprendre leur détresse. Bref, il faut avoir de grandes qualités humaines.

Les auxiliaires de vie : leurs différents statuts d’embauche

Pour exercer un métier de service à la personne, trois statuts sont envisageables. Le premier consiste à devenir salarié du particulier qui embauche l’intervenant. C’est donc le particulier qui se charge de toutes les formalités comme les déclarations sociales, l’établissement du contrat de travail et de la fiche de paie. Il faut toutefois noter que si la durée hebdomadaire des prestations ne dépasse pas huit heures, le contrat de travail n’est pas obligatoire. Mais, c’est tout de même conseillé, car il peut être utile en cas de litige entre les deux parties.

L’intervenant peut aussi travailler pour une entreprise. Puis, cette dernière met ses services à la disposition du client. Cette fois, le particulier, pour qui le candidat travaille, ne s’occupe de rien, si ce n’est du paiement du montant des prestations. C’est l’entreprise qui s’occupe de tout.

Il existe aussi des organismes mandataires qui peuvent aider les particuliers dans leurs recherches du bon candidat. Dans ce cas, le particulier reste l’employeur. En revanche, l’organisme peut s’occuper à sa place des différentes formalités administratives.

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